Loup-Noir

on the road

Lundi 9 mai 2011 à 18:29

Fille de l'aurore,
Pour toi semble-t-il j'ai pris le passeur d'or,
Ce qui est au fond de toi je l'entraperçois,
Et cela ne cesse de me mettre aux abois.

Je respire et éternise cette brise qui déferle,
Elle scintille étrangement, telle une digne perle,
J'ignore comment mais son âme est une merveille,
Et si je me dis occupé c'est que je la veille.

Du haut de son trône, elle est si lointaine,
Je ne peux la voir dans aucune fontaine,
Depuis l'ombre elle m'a abordé

J'aimerais en savoir plus sur sa destinée,
Elle pourrait s'appeler reine, le soleil de ma peine,
Comme une lumière entrant sur la scène.

Pour une certaine romantique...

Dimanche 8 mai 2011 à 20:13

J'ai surpris dans son regard une image surprenante. Elle me racontait l'existence d'un lieu peuplé par des étoiles. Son nom ? Il n'était que murmuré, susurré par cette langue qui m'avait fait sortir de cette torpeur: le Temple. Ce temple c'était chez moi. Je n'y étais pas seul. A l'ombre d'un arbre près d'un ruisseau ou courir sur une lande sauvage sans attaches… Que vénères-t-on en ce Temple avais-je demandé. Je scrutai les couleurs de ses yeux, admirai sa beauté et sû sans aucun doute possible la vérité: la Liberté. Et alors tout changea. J'étais entré, je vis ce qu'il y avait à voir et observa le monde de l'autre côté, tantôt dévoré par les angoisses, tantôt récompensé par des flots de joie. Je touchai le miroir, cette frontière invisible si dure à décrire. Mais, comme dans chaque temple, il y a des secrets, des choses que l'on ne doit pas dire, le danger étant bien réel. Je me surprends à espérer pour d'autres ce que je n'ai pas encore. Vivez heureux !

Dimanche 8 mai 2011 à 20:13

Regarde moi. Sonde le fond de mon âme et dis-moi si je peut un jour te trahir. Tu verras que non. Je t'aime. Les trahisons ne sont faites que par ceux qui croient avoir aimé. Celui qui aime ne trahit jamais, il reste fidèle pour l'éternité. Fidèle envers toi, certes, mais également envers d'autres. Tout mon amour t'est dévoué, tu le sais. Mais n'est-il pas égoïste de n'aimer que toi ? Je t'aime, tu m'aimes, nous nous aimons. J'en aime une autre mais d'une manière autre. Les gens ont tort de croire que l'amour est personnel, il est universel. L'abandon est effet de ceux qui pensent aimer. Pour eux, seul celle qu'ils connaissent est digne d'éloge. On croirait entendre un discours narcissique intimant que ce qui est bien ne vient que de chez nous. Croire que l'on aime c'est déjà aimer… un peu, peut-être même suffisamment, mais ce n'est pas l'Amour, la force qui renverse les montagnes et qui porte celui ou celle qui en est la flamme vers les plus hauts cieux de l'univers. Non, je n'en connais que très peu qui aiment de cet amour là et vous voulez que je vous dise ? Ce n'est peut-être pas un mal. N'est pas éternel qui veut.

Dimanche 8 mai 2011 à 20:12

Les idiots se jettent à la poursuite d'immortels. Comme des coquelicots ils s'en vont fiers et hautains assassiner et piller ceux qu'ils ne peuvent apprécier. L'éternelle lutte entre les vaniteux et les forts. Les vaniteux sont malades, ils empestent l'air comme une odeur de pourriture le ferait sur une nourriture avariée. Et ils frappent, tels des automates, se parent des honneurs et de la gloire qu'ils ont volé à… on ne sait pas trop qui d'ailleurs. Aucun mérite. Qu'ils sont destructeurs dans leur folie ! Ils ont enfin un pouvoir. Ah ! Je ris ! Je ris à pleine gorge devant leur stupiditié. Ils finiront pourtant par déranger ces abrutis. Ils resteront ainsi, ils n'ont pas la force de devenir meilleurs. Ce sont des Faibles.
Et les Forts, ironie du sort, meurent. Les cadavres s'amoncellent… la butte tend vers le ciel ! Mais pourquoi ? Pourquoi donc ? Ce qui est fort ne devrait-il survivre ? Pourquoi sont-ils si innocents ? Hurlement ! J'aspire à naître différent. Je ne le suis pas. Je ne le serais pas… Fou que tu es ! C'est pourquoi les Loups sont forts ! Pourquoi montrer ce qui est évident ? Mensonges et trahisons sont les lots des souffreteux vaniteux. Une vie libre est l'apanage du Fort. Je partirai d'un fou rire lorsque la riposte sonnera, la vengeance. Un rire empli de larmes.

Dimanche 8 mai 2011 à 20:11

Assis sur un banc, face au soleil levant, j'écoute fasciné le chant des oiseaux. La brise du matin m'effleure… délice de printemps. Le regard rivé au loin, transperçant chairs et paysages, j'ausculte le fond de ma pensée, souvenir d'une nuit inquiétante où la légende devint réalité. Je me surpris à me dire qu'il n'était pas de ce monde. Et en effet, quoi de comparable entre la foule, les gens et ce soleil vivant. Ce qui est impressionnant c'est de savoir que l'on ne sait pas. Le soleil… peut-être pas que le soleil mais voilà, dans un certain monde règne une certaine discipline, une certaine loi qui en réalité est une nature. La Victoire ou la Mort. Ainsi soit-il. La fuite n'existe pas, pas en ce lieu où la lumière resplendit. Par lumière j'entend clair et obscur, noir et blanc. C'est un monde de chasseurs, de tueurs et de guerriers. La vie ou la mort est un incessant combat. Au service des autres ou au sien propre, c'est une constante, on ne recule pas.
La Victoire ou la Mort. N'est-ce pas là la description du Soleil Invaincu ? Invaincu… car la mort n'est pas une défaite. Chaque jour on se promène dans la rue, on voit des gens, on les croise. Qui peut croire qu'on puisse être observé, épié… qu'à côté de nous peut-être, dans la personne d'en face ou derrière se dissimule un combattant ? Les mondes s'imbriquent les uns aux autres, se mêlent… vous seriez étonnés. Et moi le premier. Mais c'est quelque chose que l'on peut appréhender, ça reste gravé en vous à jamais.

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