Loup-Noir

on the road

Vendredi 27 mai 2011 à 20:11

La dynastie est morte dit-on. Il y a longtemps qu'elle a disparu de ce monde, emporté par ses vicissitudes et ses terribles tragédies. On dit qu'en un jour de sainteté, le grand roi décida de baisser les armes et de s'endormir. La cour aurait alors chercher à gagner les droits de succession, sans succès. Quelques chefs tribaux auraient formé des clans, un équilibre douteux du royaume. Malgré tous ces racontards et ces quelques vérités, les choses se sont bien passées autrement. La dynastie n'est pas morte. Elle est née avant ce monde et subsistera après celui-ci. Même s'il y a bien des querelles intestines car nous ne sommes pas tous issus du même peuple, nous formons une certaine ligne ininterrompue depuis les siècles et les millénaires. Et même si aujourd'hui nous sommes obsolètes, nos mondes réduits à l'état de fables et de légendes, nous n'avons pas disparu pour autant. Aujourd'hui est singulier car subsistent les mêmes forces qu'il y a 10 000 ans. Demain est singulier car subsistent déjà ces forces. Le labyrinthe des temps est particulièrement atroce surtout quand l'on nous a confié le pouvoir de créer des chemins et d'en détruire. Mais la dynastie subsiste sous des formes de plus en plus variées...peut-être, mais quelque chose se prépare. Quoi ? Je ne suis pas parti cherché des réponses mais peut-être le ferais-je un jour. Quoi qu'il en soit, les blasons de la famille sont toujours vivaces, je les voit très souvent portés par le vent, scrutant le monde avec des yeux immortels. La dynastie est morte disent-ils. Imbéciles. Nous mourrons, nous revenons, nous repartons. L'énergie ne fait que se transformer. Tout comme elle, notre dynastie n'a cessé de se transformer. L'ombre laisse toujours apparaître les lumières des barricades entre ce monde et l'autre. La dynastie n'a pas à paraître si elle ne le souhaite pas.

Mardi 17 mai 2011 à 16:42

Le vol est un acte mystérieux qui transporte sous son aile des milliers de petites étincelles. Le vol c'est dire la liberté avec les yeux des flammes nouvelles. Ces flammes je les autrefois connu. Le dernier rêve qui m'en inspira me montra leur assassinat. Tous tués devant ses yeux de guerrier. J'appelai ça le rêve de la fin. Ces actes remontent à fort longtemps tandis que les kshatryas s'effaçaient derrière un voile de fumée. Le sang coulait, celui de la descendance, on en avait marre de les voir si umineux, si forts, si orgueilleux. Ils se faisaient détester des faibles, et les faibles, qui gouvernent le monde ont su comment les enfermer dans les prisons de la facilité. Peut-être ont-ils momentanément gagné une bataille, mais nous avons, nous, gagné la mort et la gloire, ce qu'ils ne peuvent imaginer que dans leurs rêves pernicieux. Ceux qui ont survécu, j'en connais quelques un, se sont adaptés à un monde étrange. Ils sont eux-mêmes étranges ces miraculés. Les autres, rejoints parfois par les nôtres, les soldtas continuèrent leur existence. Mais aujourd'hui est un jour toujours particulier, un jour où le monde paraît plus lourd. L'appel se fait toujours entendre, l'appel du réveil et de la reconquête. La reconquête de notre être, de notre liberté. Bientôt, ce qui a grandit dans l'ombre, à l'abri des dangers, des ennemis et des bandits, va pouvoir se révéler. Ceux que l'ont appelé guerriers sont peut-être morts autrefois mais cela changera. Vous ignorez tellement de choses, j'en ignore sans doute bien plus, mais le peu auquel j'ai accès suffirait à renverser le monde. La victoire est notre lot dès la naissance et notre destin ne présente que deux voies, la victoire ou la mort. Lorsque liberté de nouveau retrouvée sera, une nouvelle ère débutera, je l'entends et je l'attends. C'est mon travail et c'est mon devoir que de m'y préparer. Le printemps des guerriers va bien finir par arriver.

Dimanche 15 mai 2011 à 18:13

Les temps sont en train de changer. Je change...pour devenir lui, celui que j'ai toujours souhaité, toujours espéré. Les loups m'ont guidé jusque sur ce chemin. Le chemin de la nuit qui cesse de mourir. Je le revois encore, le silence et l'ombre à l'abri d'une tombe, dans un cimetierre. Car c'est en ce lieu que je suis enterré et je n'attends qu'une chose c'est de me réveiller. Le moment semble proche. La nuit frôle mes ailes désséchées par le manque de liberté. Ce que je respire c'est la poussière du monde qui tombe en ruine, comme toujours. Les temps peuvent changer, les choses différer mais l'essentiel es inaltérable. Il y a des légions qui ont vu tant de choses et qui ont oublié, tout comme moi. Il me restequelques bribes de temps éloignés qui fermentent encore dans mon esprit, sous clé. Les ailes de la nuit recouvrent tout. La folie des hommes, le meurtre des anciens, des jours où la cendre était comme l'oxigène, omniprésente, seul air. Quelques bûchers éteints consummaient maintes et maintes choses. Les armes dans les mains des ailés. Les sans-aiies finissent par survivre, par décret, un nouveau chef venait de s'être révélé. Alors c'était ainsi, l'ange de la nuit face à son destin, condamné à être ténèbre pour survivre. Tout commença un jour par le chaos et tout y retournera. La lumière dans tout ça ? On dit que l'on est poussière d'étoiles. Il y a ceux qui la portent, ceux qui l'exploitent, ceux qui la tuent. L'un est peut-être plus juste que l'autre. Cela a de l'importance mais ce qui prévaut dans tout ça, c'est la puissance. La loi cosmique par excellence, la lutte éternelle, par tout les temps. L'ange de la nuit porte en lui les espoirs de siècles révolus, passés ou futurs, le temps, ici, n'a nulle incidence. Ceux qui portent des ailes sont libres, faire le mal comme le bien, la nature est ainsi faîte. Si vous voyez dans quelque rêve un être obscur qui resplendit de lumière, n'allez pas à sa rencontre, il viendra vous trouvez si vous l'intéressez.

Vendredi 13 mai 2011 à 9:54

http://www.noomiz.com/dechezlouis

DechezLouis - Des Voyages en Solitude...

Allez voir...

Vendredi 13 mai 2011 à 9:29

J'ai beau me persuader du contraire, j'ai beau faire semblant d'être quelqu'un d'autre, d'être un fils du jour, je ne le serais jamais. Je suis et resterai un enfant de la nuit, pour toujours et à jamais. Je suis né des ténèbres, celles où les étoiles scintillent telles des milliers de firmaments et où l'éternel côtoit l'immortel, et j'y reviendrais. Il y aura toujours un fil rouge qui guidera mes pas à travers l'existence, mais que me permet-il de vivre ? En fait, tout il me semble. Tout et peu de choses car nous sommes ce que nous sommes. Sera-t-il seulement possible de lier une femme à une vie telle que la mienne, une vie qui ne tient que sur un fil ? Et quel fil ! Un fil sauvage qui mène tantôt à la destruction, tantôt à la création, qui tant bien que mal se dissimule à travers des corps, des pensées de scène qui correspondent presque plus aux autres qu'à moi. Il n'y a qu'un silence qui peut ouvrir la porte qui me cache aux autres. Et le silence ça ne s'entend pas. Je reste l'une des ombres qui est là lors de ton passage de l'autre côté. Je reste l'une des ailesqui te protègent et te tiennent en éveil. J'ai pied sur deux univers différents, jusqu'à quand aurai-je la chance de vivre simplement ? Vestige de temps passés et prélude de temps futurs, si seilement tout était si simple. La mort, le danger, ils tournent autour de moi comme des corps célestes autour de leur étoile.
Il était une fois une princesse que j'espérai connaître, une princesse qui pour moi serait la déesse toute puissante trônant sur mon coeur, celle qui ferait battre mon coeur, le remplirait de tristesses, de joies et qui pour finir aurait un parfum de rose. Une rose bleur pour l'amour pur, une rose rouge pour la passion, deux flammes s'élevant à l'unisson comme les yeux d'un couple scrutant l'horizon, la perfection de ce qu'ils avaient créés, un monument de magnificience et de beauté à l'aura si sublime que le monde se reconstruirait à leur contact. Mon coeur bat mais il ne bat jamais qu'à demi-ton car il me manque cette passion.

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