Loup-Noir

on the road

Vendredi 25 février 2011 à 23:14

Et elle réapparut…tout s’illumina. J’avais cru connaître la beauté, voir certaines merveilles, j’en avais vu…mais aucune n’était semblable à toi. Unique et merveilleuse, si belle et si chaleureuse, elle me faisait dire tant de choses. Car enfin, pourquoi le cacher ? Quand on connait quelqu’un comme toi, comme je te connais, on ne peut que t’honorer. Il y a des vérités essentielles à mes yeux, l’aurore est là pour les révéler. Une aurore c’est si splendide, si précieux que je ne peux que rester en admiration devant un tel monument. Comme lorsque l’on se sent libre et heureux, fier et privilégié de pouvoir côtoyer un trésor des cieux. Quel honneur de pouvoir être ton frère, quelle chaleur de pouvoir te connaître. Je suis comme un prince entre tes mains princesse car je suis là près de toi à tout jamais, pour l’éternité, prêt à t’assister, prêt à te protéger contre tout danger. J’aimerais dire l’étendue des sentiments que je te porte, mais ma sœur les mots ne sont pas assez forts…Ma sœur dorée, que je chéri et que j’aime comme personne d’autre que toi ne peut l’imaginer, je suis ton prince bleu pour toutes ces années, et si je dois crever, ce sera après t’avoir offert le meilleur de moi, pour toi, car c’est toi. Et j’ai bien envie de te serrer très très fort dans mes bras…en fait pour la première fois.

Vendredi 25 février 2011 à 22:29

Cette nuit était un peu particulière. Mais n'étais-ce pas un peu le cas de ma vie toute entière ? Ce soir j'avais souris à la mort, je lui avais dit, viens, approche, je n'ai pas peur de toi. Au lieu de combattre, au lieu de fuir, je lui serrais la main. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il le fallait. Mais pour moi c'était la seule solution. Mais rien ne changeait pour autant. Toutes les nuits étaient particulières, parce qu'elles respiraient dans la brume étrange de la lune. Mélancolie ? Non, la tristesse, la peur, je ne les connait plus beaucoup. A force de patience j'ai peut-être réussi à les dompter. Ainsi aujourd'hui, je continue ma lancée, tout feu, tout flammes. J'ai déjà idée du futur, en fait rien de tout cela n'est nouveau pour moi, je l'ai déjà envisagé, déjà entrevu dans des visions assourdissantes de silence. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu l'instinct de qui j'étais. Un chevalier isolé, marchant vers l'infini, le regard tourné vers les étoiles éternelles. Allelluia. Je ne suis qu'un simple rôdeur, un rêveur des anciens temps. Il y a encore de nombreuses fresques qui demeurent, aux pieds des dieux. Alors j'écris, pour témoigner d'un temps passé, pour amener un temps qui n'est pas encore arrivé. Les choses se passent ainsi. De toutes les voies est-ce sans doute la meilleure. Peut-être ais-je réussi...ce dont je doute, car certains temps ne durent qu'un instant, un instant de folie et de grandeur qui voit la souffrance devenir fleur. C'était le rêve d'un ancien rôdeur, d'une ancienne âme qui a fait face au danger et aux merveilles de l'éternité. Alors c'est fini ? Tout est-il fini ? Oui, pour toujours et pourtant pour jamais. Bizarremment, je crois que c'est le paradoxe qui définit ce qui est au-delà. Je n'ai aucune honte, ni aucune tristesse. Tout ça est mort. Mais il faut mourir pour voir la vie.
Une mort pour commencer.

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