Loup-Noir

on the road

Dimanche 31 juillet 2011 à 14:30

Le sol tremblait, tandis que, adossé à la voûte céleste, je fermais les yeux pour songer...C'était un jour de pluie, au cimetierre, quelques intrigantes personnes veillaient pendant l'enterrement. Dans un cercueil je vis l'inscription: Ici-gît un inconnu, poussière dans le vent. J'y déposais une rose pour dire au revoir à celui que j'avais été. Une rose déposée à l'orée d'un sentier, entre deux pierres, signe d'entrée dans un nouveau territoire. Souvenir. Je m'éveillais avec le vol de l'ange noir, parti à la découverte des ruines. Sombre était le temps, le tic tac de l'horloge avait cessé, noyé dans l'océan. Les ruines des anciens mondes dans les gouffres sans fonds, sans teints, sinon celui de la frappe fatidique du destin. Il y avait comme un silence de plomb dans un ciel doré, cristallisé, car rien ne saurait le redessiner, sinon la ruine elle-même, enveloppée dans son manteau de ténèbres et de chatîments. Les ruines de ce monde s'étendaient face à moi et quand par un sursaut de témérité, j'y entrai, le ciel perdit sa couleur et revétit l'absence de joie et de bonheur, figure glauque et malsaine des fins des temps. La vieille dame, je lui demandai de me raconter les ruines. Les ruines sont le destin de l'homme. Et ceux qui en sont au-dessus ? Ceux qui traversent les ruines sont ceux qui conservent en eux le souvenir des dieux et des héros et ne sont donc plus ainsi totalement humains. Tu ne peux changer cela. La ruine est le destin de l'homme. Et l'aurore fendit le voile du désespoir pour y faire grandir l'espoir. Car en ces temps détestables, l'espoir n'existe que dans les légendes, légendes qui alors sont des vestiges profondément déposées. Dans le silence de la folie, les hommes apercevraient-ils un nouvel horizon ? Seraient-ils assez clairvoyants pour voir loin ? Non, et si c'était le cas, ce ne serait plus vraiment des hommes.

Samedi 30 juillet 2011 à 17:38

Une nouvelle vie s'annonce. Je la sens par cette odeur, cette sensation qui est celle de la liberté annoncée par le rêve de l'horizon. Il y a de celà quelques mois à peine, tout était différent, les contraintes obscurcissaient mon âme et lui prodiguaient des chaînes ignobles qui sont celles de la frustration mais désormais, la voie est libre et j'ai emprunté un sentier avec le coeur plein d'amour et de force. J'ai traversé les digues et un sombre rêve m'assaillit à ce moment, des ailes noires se mirent à fleurir dans un éther plein de brumes. Il y avait un curieux vent qui soufflait et je me suis pris de passion pour toutes les créatures ailées, celles qui sont au-dessus. Une parenté suspecte qui remonte à une origine perdue, à un sentier effacé par des tempêtes immémoriales et qui pourtant demeure inchangé dans ce qui est considéré comme un royaume interdit à tous ceux qui n'en portent pas la marque. La marque d'un temps sauvage et d'une espèce qui d'un faciés indicible a nourri les songes de tant de gens plongés dans des abîmes de mensonge. J'ai abandonné ce qui était mien autrefois, abandonné ce pourquoi j'étais quelqu'un, j'ai appris à naître, à être. La route est longue et parfois je la parcoure d'un bref aperçu dans les vapeurs d'un monde qui s'échappe. En quête des portes dorées d'une terre oubliée, je redécouvre en moi ce que j'avais oublié. Cette nouvelle vie qui s'annonce, c'est aussi c'est ainsi parce qu'un but s'est révélé en moi. Le souhait de la voir la plus heureuse des femmes et de lui apporter ce que j'ai de meilleur. Parce que je l'aime. C'est à l'aurore que je porte mes honneurs. Et à l'amour de ma vie que j'ai offert ce que j'ai de plus précieux, la clé du sang. J'aperçois à présent un horizon grand, éclairé par des esprits du feu, des énergies qui comme les statues d'un temple, en sont l'architecture et l'espoir. La mémoire me revient.

Lundi 25 juillet 2011 à 17:19

Il y a comme un souffle de majesté et de mystère qui souffle dans la musique, un petit quelque chose qui murmure des paroles étrangères à ce monde que l'on nomme force et puissance. Un soupçon de fantastique dans des mélodies qui jouent un drôle d'air. Un vent artistique qui veut transmettre un certain message. Contrairement à l'étoile Polaris de Lovecraft qui a tout oublié hormis qu'il y avait un message à transmettre, l'art qui cristallise ces pensées n'oublie rien de ce monde, un monde qui pourrait bien être une caricature et que Monsieur Art No cherche à dévoiler. Monsieur invoque des muses et tel un chef d'orchestre leur ordonne de se jouer de nous jusqu'à ce que l'on puisse entrevoir une certaine vérité. Les muses portant les couleurs de l'artiste posent la question de la véracité des choses. Sommes-nous prêt à remettre en cause l'évidence, n'y a-t-il qu'un seul visage à la réalité ou est-elle comme Janus, double, autre. Les tambours s'accèlèrent dans un cirque qui s'emploie à inaugurer un spectacle fort intrigant. Invité à aller au-delà et à briser les chaînes de la modernité, à se jouer d'illusions trop grandes pour être détruites, le spectacle est réservé à ceux qui n'ont pas peur, ou bien au contraire qui ont peur d'eux-mêmes et de ce qu'ils sont devenus, comme si un certain virus avait infecté l'être pour un paraître. Dans sa quête onirique, Monsieur Art No nous fait découvrir ses réflexions de ce monde et nous invite à être plus critique quant à celui-ci, tout est-il vraiment normal ? Tout va-t-il au mieux ? Monsieur Art No nous tend un miroir et nous dit: regarde, cela ne te choque-t-il pas ? Tu es là pour nous rappeler certains plaisirs de la vie que l'on a tendance à oublier, tu nous fait voir à travers tes oeuvres que les rodeurs des rêves sont toujours là. Merci.

Lundi 25 juillet 2011 à 16:23

Quelques poussières de temps se sont déposées sur le sol des choses révolues, le passé est passé par des voies étranges et m'a mené jusqu'ici. Beaucoup de choses ont changé, j'ai attendu ce changement durant de nombreuses années, il est advenu, enfin, pour ma plus grande joie. Fini le temps de la cour de jeux, fini le temps de la paresse et de la faiblesse. Sans cesse j'ai cette voie qui me presse, qui me murmure avec allégresse, es-tu prêt ? J'aurais sans doute répondu oui autrefois, fort de mes certitudes et confiant en mes capacités, mais plus aujourd'hui. Aujourd'hui je dresse une nouvelle demeure dont la première pierre se nomme réussite. Mes actes prouveront si je suis prêt ou non, mon jugement est clos et est sans influence. Autrefois j'avais le loisir de me permettre certaines débordées, le loisir de laisser des faiblesses faire partie de ma vie, mais ce temps n'est plus. Le loisir savouré est la puissance de savoir que l'on peut faire quelque chose, que l'on va réussir, savoir que ce qui est entrepris sera mené à succès. Accomplir ses devoirs sans coup férir avec la véhémence du fauve, la force du prédateur et le savoir du conquérant. Deviens qui tu es.

Vendredi 1er juillet 2011 à 15:19

C'est un peu une célébration que de venir écrire en ces lieux. C'est ici qu'elle m'a trouvée. Dire que je l'aime est bien trop peu. La vérité, seule elle la connaît, seule elle peut lire en mon coeur et y voir ce qu'il s'y cache. Il s'en est passé des choses ici, alors pourquoi ne pas continuer à écrire pour elle comme elle me l'avait demandé autrefois ? Alors je continue, car écrire pour elle, c'est toujours un acte qui me charme et qui me transporte. Nos deux êtres se sont mélés, nos deux vies se sont liées, nos coeurs battants au même rythme. Dire que je l'aime est bien trop peu, je me dois d'être plus clair dans mes sentiments, dans la vision que je ressens au plus profond de moi. Et puis j'aime lui faire des surprises, j'aime la surprendre et lui montrer toujours un peu plus l'amour que je lui porte. Pour une fois, ce sera un poème, car peu de mots s'ils sont de valeur, sont meilleurs que trop.


One Forever

Sa voix est telle la lumière
Auréolée de toute beauté
Délice de mon coeur argenté
Ma femme

De l'amour une rose a fleurie
Jamais ne se fane l'étoilée
A l'éternel elle resplendit
Mon amour

Le sang qui coule en moi est à toi
Mon corps et mon âme sont tes droits
J'appartiens à la belle aurore
Ma reine

En moi demeure un peu de toi
Ma vie t'est confiée à tout jamais
Unis que nous sommes pour toujours
One forever
 

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