Loup-Noir

on the road

Vendredi 17 juin 2011 à 22:11

L'aurore dans son chariot d'or apporte les graines qui mettent fin à mes migraines. Aucun égoïsme ! et encore...l'aurore il y en a tout les jours, pourtant je n'en désires qu'une. Je l'ai trouvé un matin de mai, son coeur respirait mal, il semblait assoiffé. Aurore...le passeur d'or me la faite rencontrer, il m'a dit:"Vois-tu cette main argentée qui, emmitoufflée dans un manteau de pureté semble tant abandonnée ?" Je lui répondit:"Oui, je la vois bien. Elle a la couleur de l'ambre et son parfum ressemble à celui de milliers de roses pleurées par un ange. Et si je ne m'abuse, c'est à un ange qu'elle appartient. Tant de beautées me charmeront à jamais, voilà déjà mon coeur qui la nomme merveille. Mon coeur est rouge vermeil, déesse pourquoi es-tu si seule dans ta barque, dérivant vers l'horizon en quête d'aventure et de passion ?" Le passeur me dit:"Va, elle t'attend..." Je partit alors, je lui prit la main et l'ange qui d'habitude s'éloigne bien vite de son prince charmant, prit la mienne en etour, sans hésiter, sans même y penser... Et ses bras sont devenues ceux de la royauté. J'ai connu la félicité, l'ai appelé ange bleu car mon amour pour elle était si pur qu'aucun mot ne pouvait le prononcer. Mon amour, les mots sont toujours des pierres comparés aux ailes de mes sentiments. Ils virevoltent autour de leur étoile, l'admirant, la vénérant, complétement dépendants de leur déesse immortelle. Aurore, chérie, le destin nous a réunis. Pour toi je donnerai ma vie. Pour toi je donnerai tout car tu es ma vie. Au diable les limites, au diable les obstacles, tu es moi sous le ciel, devenue moi, une partie de moi, bien plus importante que moi. Je te désires, je te veux, rien que toi, seulement toi. Aimée tu es mienne à jamais tout comme je suis tien, l'amour va si loin... Ma vie dépend de toi.

Mardi 14 juin 2011 à 9:56

Le duel s'effaça lentement… Sur les hauts plateaux du monde, dans les montagnes, dans les recoins les plus vrais et les moins faux, dans les profondeurs et les interstices, se dévoilent de grandes statues. Gravées dans la pierre, immortalisées dans leur grandeur et leur expression, les Elites surveillent et gardent le royaume des cieux. L'Elite. Les meilleurs des meilleurs. Toi approche ! Et encore toi là-bas ! L'Elite, je la maintiens en mon coeur comme une flèche dorée qui nourrit de sang toute l'énergie qui me porte. Que ceux que j'entends dire à bas les élites prennent garde. Ce sont des imbéciles. Sans élites, le monde serait mort depuis longtemps. Prends garde aux mots que tu emploies, si par élite tu entends les sots et les morts-vivants, alors tu n'en est qu'un reflet bien triste… Le danger des Elites ? L'orgueil et la vanité. Attention l'ami, tu t'éloignes de ta route. De l'étoile que tu étais devenue, tu te perds dans une folie. Car tu connais comme moi la hiérarchie. Et même si les sommets sont proches, ce ne sont que des abysses pour plus grand que nous. Garde en tête ceci l'Elite: il y aura toujours plus fort que toi. Et si tu l'oublies, tu auras failli…et tu perdras. Elite, on le devient…encore faut-il le rester !

Mardi 14 juin 2011 à 9:56

Et la nuit tomba. Charmante nuit qui comme un dragon avec ses ailes me fait tourbillonener dans le silence des sphères symphoniques perpétuant un écho majestueux de lumière et de brise légère, un vent furieux renversant tout, même cette vase, bourbier innomable qui m'ennui plus que tout. Ce ne sont que des bribes, que des souvenirs parfois, qui me tiraillent en tous sens, brisants le sceau des distances et des minutes. Une figure qui perce le verre d'une vitre, courant tel un diable riant à l'assaut de ne je ne sais quelle chimère, de je ne sais quel ennemi. Des hordes de loups hurlant dans la profonde obscurité, à proximité de la Roche des Dames. Des temples où sommeillent les dragons dans la pierre. Des rêves d'Anciens où sorciers et magiciens se partagent les butins. Un monde onirique. Des chateaux enfouis et cachés, mondes préservés sous une surface éblouie par la lumière des phares et des belvédères. Puis soudain la sublime union ! Quand homme et femme ne font qu'un…derrière les plaintes lascives et les hurlements de plaisir, une rose de cristal. Brillant athanor ! Des rêves de brume, de sang et d'or…

Mardi 14 juin 2011 à 9:55

Le départ est imminent. Après tout, ne suis-je pas né tel un voyageur, en pleine nature ? Elle m'attire près d'elle comme le ferait une femme, d'un simple regard, mystérieuse et à conquérir. Toute aventure revêt les fomes de la découverte, tout aventurier veut savoir, veut connaître, veut se rendre maître d'une vérité qui ne lui est pas donnée. Ah…l'aventure compagnons, elle a le parfum de la sueur du corps d'une femme au moment du toucher. Toujours combattive. Jamais conquise dans sa totalité. Regarde mon frère, il y a de celà une vingtaine d'années certains partaient encore quêter leurs rêves, sans se soucier du lieu où leurs pas les porteraient. L'aventure bouleverse la loi établie, les normes, les valeurs, elle se pose telle un autre monde, un autre horizon. Abolissant les limites et transgressant les frontières, l'aventurier parcourt le monde comme un être libre et sans attaches, hormis celles qu'il s'est fixé lui-même. Un aventurier est toujours sur la route, parti apprendre, trouver le nouveau et l'inattendu dans une réalité qui n'en finit plus de s'enliser. Dans l'ombre je me prépare, j'escalade déjà les montagnes, explore au plus profond les grottes et gravite dans les étoiles. On ne peut être maître de l'aventure mais l'on peut être maître aventurier. Venez respirer l'air de la liberté !

Mardi 14 juin 2011 à 9:54

Océan de peur. Océan de fracas, de silence et de terreur. Mer soulevée par le vent des marais, la pestilence infame qui balaye les traîtres épargnés. Qui du héros ou du traître verra se lever le trône scintillant ? Là où tant de braves, déchus dans leur ultime grandeur, chutèrent comme des pierres dans des ténèbres de fer et de chair ?
L'air sentait morts et fumées. L'ennemi avançait, si fier de sa stupidité. Mais toi-même l'est-tu moins qu'eux ? La vérité appartient parfois à la réalité. L'ennemi c'est celui qui te fait de l'ombre cher ami, celui qui souhaite tes terres et te mettre aux fers, par terre ! Silence, l'ennemi est là. Regardez-le qui s'approche… Hum, hum, inconscient ! Approche mon ami, je souris. Regarde je suis là, je t'attends ici, là ou ailleurs pour t'acceuillir. Menace-moi crapule, cela m'enchante. Tu es comme la grenouille abjecte qui bave sur son chemin immondices et autres caprices. Supplice ! A l'échaffaud amigo, prépare ta faux, car pour les salauds, nul roseau n'est un délice !
Et alors que ténèbres et brumes s'entremelaient, faisant de la terre un terreau de poussière, une lumière s'éclaircissait, toujours trop loin, toujours si proche…à portée de mains. Est-ce le destin ? Ton ennemi, ton plus grand ennemi, je sais où il se cache. Il est là partout, peut-être ici, peut-être là mais toujours en toi. A présent va ailleurs, vole à travers les nuées et cherche ta victime…

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