Loup-Noir

on the road

Mardi 14 juin 2011 à 9:42

La voiture s'était arrétée, la dispute faisait rage entre le couple installé à l'avant de la voiture. Des histoires relationelles, rien de bien grave. Pourtant c'était la dernière fois qu'ils se parlaient. C'est ce que l'on appelle une mort stupide. Il était arrive devant, les mains dans les poches et l'air tout à fait normal. Ils l'avaient vu passer à côté de la voiture sans trop y porter attention. Vite relégué au statut de souvenir, il eut l'occasion d'agresser le mâle, d'attacher la femelle, de les mettre face à face et de les torturer avec plaisir.
Je me souviens d'une autre histoire. C'était dans une maison abandonnée, loin de tout, je la nomme le viol à la machette. Décidément l'homme n'est pas à court d'idées quand il s'agit de perpétrer crimes et forfaits. En vérité, l'homme a une place de choix au panthéon de l'horreur, je vous le jure. Et ces ténèbres, où se cachent-elles ? On doit pouvoir admettre qu'elles sont cachées en chacun de nous, la place la plus certaine pour passer inaperçue. Dans tes entrailles sommeille un monstre…
Il est temps, le gouffre est là, devant moi. Je jette un regard sur les profondeurs insondables, si obscures… Je dois y aller. Je dois plonger. Je ne réalise pas encore la probable peur qui m'assaillera. Mais puis-je reculer ? C'est ma route. Je ne doutes pas de la réussite. Suite à cela, ce sera moi votre ténèbre. Attendez encore Ténèbreux ! La joute finale n'est pas encore arrivée.

Mardi 14 juin 2011 à 9:41

Le vent du nord soufflait, la neige s'engouffrait dans les moindres interstices, effaçant et dissimulant les dernières traces de l'existence du royaume des Rois. Tout semblait encore si réel tandis que nous apercevions les cendres de celui qui avait gardé le signe durant toutes ces années, rejoignant l'Etoile. Le dernier gardien était mort, nous n'avions aucune idée de la quantité de savoirs qu'il emportait dans l'au-delà. Pourtant aucun d'entre nous n'ignoraient que celles-ci n'assuraient pas la qualité du sanctuaire. La vérité on l'avait toujours connue, elle était gravée en nous comme une empreinte que nulle tempête ne peut supprimer. Honneur, fidélité, justice, liberté… et quelques secrets des arcanes. Hyperborée disparaissait, elle n'était plus de ce monde. Et nous, qu'étions-nous pour lui ? Des ombres. De celles que l'on ne connaît pas, que l'on ne soupçonne pas mais qui sont là, éternellement là. Quelle épopée ! Peut-on encore vivre normalement après ça ? Après avoir rendu les ultimes honneurs au dernier seigneur des terres gelées, flamme immortelle du Règne Saint ? Peut-on s'assoupir et ne plus rêver ? Que sommes-nous sinon ceux qui t'attendent encore, préparant ton retour, le retour du Roi ? Un Roi qui ne désirera pas trôner. Peut-être est-il déjà là. Mais avant l'avénement d'un Roi, ne devrions-nous pas attendre le Prince ? Au fait, qui est nous ? Je ne sais pas. En tout cas, ce n'est pas moi. Obscur non ?

Dimanche 8 mai 2011 à 20:13

J'ai surpris dans son regard une image surprenante. Elle me racontait l'existence d'un lieu peuplé par des étoiles. Son nom ? Il n'était que murmuré, susurré par cette langue qui m'avait fait sortir de cette torpeur: le Temple. Ce temple c'était chez moi. Je n'y étais pas seul. A l'ombre d'un arbre près d'un ruisseau ou courir sur une lande sauvage sans attaches… Que vénères-t-on en ce Temple avais-je demandé. Je scrutai les couleurs de ses yeux, admirai sa beauté et sû sans aucun doute possible la vérité: la Liberté. Et alors tout changea. J'étais entré, je vis ce qu'il y avait à voir et observa le monde de l'autre côté, tantôt dévoré par les angoisses, tantôt récompensé par des flots de joie. Je touchai le miroir, cette frontière invisible si dure à décrire. Mais, comme dans chaque temple, il y a des secrets, des choses que l'on ne doit pas dire, le danger étant bien réel. Je me surprends à espérer pour d'autres ce que je n'ai pas encore. Vivez heureux !

Dimanche 8 mai 2011 à 20:13

Regarde moi. Sonde le fond de mon âme et dis-moi si je peut un jour te trahir. Tu verras que non. Je t'aime. Les trahisons ne sont faites que par ceux qui croient avoir aimé. Celui qui aime ne trahit jamais, il reste fidèle pour l'éternité. Fidèle envers toi, certes, mais également envers d'autres. Tout mon amour t'est dévoué, tu le sais. Mais n'est-il pas égoïste de n'aimer que toi ? Je t'aime, tu m'aimes, nous nous aimons. J'en aime une autre mais d'une manière autre. Les gens ont tort de croire que l'amour est personnel, il est universel. L'abandon est effet de ceux qui pensent aimer. Pour eux, seul celle qu'ils connaissent est digne d'éloge. On croirait entendre un discours narcissique intimant que ce qui est bien ne vient que de chez nous. Croire que l'on aime c'est déjà aimer… un peu, peut-être même suffisamment, mais ce n'est pas l'Amour, la force qui renverse les montagnes et qui porte celui ou celle qui en est la flamme vers les plus hauts cieux de l'univers. Non, je n'en connais que très peu qui aiment de cet amour là et vous voulez que je vous dise ? Ce n'est peut-être pas un mal. N'est pas éternel qui veut.

Dimanche 8 mai 2011 à 20:12

Les idiots se jettent à la poursuite d'immortels. Comme des coquelicots ils s'en vont fiers et hautains assassiner et piller ceux qu'ils ne peuvent apprécier. L'éternelle lutte entre les vaniteux et les forts. Les vaniteux sont malades, ils empestent l'air comme une odeur de pourriture le ferait sur une nourriture avariée. Et ils frappent, tels des automates, se parent des honneurs et de la gloire qu'ils ont volé à… on ne sait pas trop qui d'ailleurs. Aucun mérite. Qu'ils sont destructeurs dans leur folie ! Ils ont enfin un pouvoir. Ah ! Je ris ! Je ris à pleine gorge devant leur stupiditié. Ils finiront pourtant par déranger ces abrutis. Ils resteront ainsi, ils n'ont pas la force de devenir meilleurs. Ce sont des Faibles.
Et les Forts, ironie du sort, meurent. Les cadavres s'amoncellent… la butte tend vers le ciel ! Mais pourquoi ? Pourquoi donc ? Ce qui est fort ne devrait-il survivre ? Pourquoi sont-ils si innocents ? Hurlement ! J'aspire à naître différent. Je ne le suis pas. Je ne le serais pas… Fou que tu es ! C'est pourquoi les Loups sont forts ! Pourquoi montrer ce qui est évident ? Mensonges et trahisons sont les lots des souffreteux vaniteux. Une vie libre est l'apanage du Fort. Je partirai d'un fou rire lorsque la riposte sonnera, la vengeance. Un rire empli de larmes.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast