Loup-Noir

on the road

Vendredi 13 mai 2011 à 9:29

J'ai beau me persuader du contraire, j'ai beau faire semblant d'être quelqu'un d'autre, d'être un fils du jour, je ne le serais jamais. Je suis et resterai un enfant de la nuit, pour toujours et à jamais. Je suis né des ténèbres, celles où les étoiles scintillent telles des milliers de firmaments et où l'éternel côtoit l'immortel, et j'y reviendrais. Il y aura toujours un fil rouge qui guidera mes pas à travers l'existence, mais que me permet-il de vivre ? En fait, tout il me semble. Tout et peu de choses car nous sommes ce que nous sommes. Sera-t-il seulement possible de lier une femme à une vie telle que la mienne, une vie qui ne tient que sur un fil ? Et quel fil ! Un fil sauvage qui mène tantôt à la destruction, tantôt à la création, qui tant bien que mal se dissimule à travers des corps, des pensées de scène qui correspondent presque plus aux autres qu'à moi. Il n'y a qu'un silence qui peut ouvrir la porte qui me cache aux autres. Et le silence ça ne s'entend pas. Je reste l'une des ombres qui est là lors de ton passage de l'autre côté. Je reste l'une des ailesqui te protègent et te tiennent en éveil. J'ai pied sur deux univers différents, jusqu'à quand aurai-je la chance de vivre simplement ? Vestige de temps passés et prélude de temps futurs, si seilement tout était si simple. La mort, le danger, ils tournent autour de moi comme des corps célestes autour de leur étoile.
Il était une fois une princesse que j'espérai connaître, une princesse qui pour moi serait la déesse toute puissante trônant sur mon coeur, celle qui ferait battre mon coeur, le remplirait de tristesses, de joies et qui pour finir aurait un parfum de rose. Une rose bleur pour l'amour pur, une rose rouge pour la passion, deux flammes s'élevant à l'unisson comme les yeux d'un couple scrutant l'horizon, la perfection de ce qu'ils avaient créés, un monument de magnificience et de beauté à l'aura si sublime que le monde se reconstruirait à leur contact. Mon coeur bat mais il ne bat jamais qu'à demi-ton car il me manque cette passion.

Lundi 9 mai 2011 à 18:29

Fille de l'aurore,
Pour toi semble-t-il j'ai pris le passeur d'or,
Ce qui est au fond de toi je l'entraperçois,
Et cela ne cesse de me mettre aux abois.

Je respire et éternise cette brise qui déferle,
Elle scintille étrangement, telle une digne perle,
J'ignore comment mais son âme est une merveille,
Et si je me dis occupé c'est que je la veille.

Du haut de son trône, elle est si lointaine,
Je ne peux la voir dans aucune fontaine,
Depuis l'ombre elle m'a abordé

J'aimerais en savoir plus sur sa destinée,
Elle pourrait s'appeler reine, le soleil de ma peine,
Comme une lumière entrant sur la scène.

Pour une certaine romantique...

Dimanche 8 mai 2011 à 20:13

J'ai surpris dans son regard une image surprenante. Elle me racontait l'existence d'un lieu peuplé par des étoiles. Son nom ? Il n'était que murmuré, susurré par cette langue qui m'avait fait sortir de cette torpeur: le Temple. Ce temple c'était chez moi. Je n'y étais pas seul. A l'ombre d'un arbre près d'un ruisseau ou courir sur une lande sauvage sans attaches… Que vénères-t-on en ce Temple avais-je demandé. Je scrutai les couleurs de ses yeux, admirai sa beauté et sû sans aucun doute possible la vérité: la Liberté. Et alors tout changea. J'étais entré, je vis ce qu'il y avait à voir et observa le monde de l'autre côté, tantôt dévoré par les angoisses, tantôt récompensé par des flots de joie. Je touchai le miroir, cette frontière invisible si dure à décrire. Mais, comme dans chaque temple, il y a des secrets, des choses que l'on ne doit pas dire, le danger étant bien réel. Je me surprends à espérer pour d'autres ce que je n'ai pas encore. Vivez heureux !

Dimanche 8 mai 2011 à 20:13

Regarde moi. Sonde le fond de mon âme et dis-moi si je peut un jour te trahir. Tu verras que non. Je t'aime. Les trahisons ne sont faites que par ceux qui croient avoir aimé. Celui qui aime ne trahit jamais, il reste fidèle pour l'éternité. Fidèle envers toi, certes, mais également envers d'autres. Tout mon amour t'est dévoué, tu le sais. Mais n'est-il pas égoïste de n'aimer que toi ? Je t'aime, tu m'aimes, nous nous aimons. J'en aime une autre mais d'une manière autre. Les gens ont tort de croire que l'amour est personnel, il est universel. L'abandon est effet de ceux qui pensent aimer. Pour eux, seul celle qu'ils connaissent est digne d'éloge. On croirait entendre un discours narcissique intimant que ce qui est bien ne vient que de chez nous. Croire que l'on aime c'est déjà aimer… un peu, peut-être même suffisamment, mais ce n'est pas l'Amour, la force qui renverse les montagnes et qui porte celui ou celle qui en est la flamme vers les plus hauts cieux de l'univers. Non, je n'en connais que très peu qui aiment de cet amour là et vous voulez que je vous dise ? Ce n'est peut-être pas un mal. N'est pas éternel qui veut.

Dimanche 8 mai 2011 à 20:12

Les idiots se jettent à la poursuite d'immortels. Comme des coquelicots ils s'en vont fiers et hautains assassiner et piller ceux qu'ils ne peuvent apprécier. L'éternelle lutte entre les vaniteux et les forts. Les vaniteux sont malades, ils empestent l'air comme une odeur de pourriture le ferait sur une nourriture avariée. Et ils frappent, tels des automates, se parent des honneurs et de la gloire qu'ils ont volé à… on ne sait pas trop qui d'ailleurs. Aucun mérite. Qu'ils sont destructeurs dans leur folie ! Ils ont enfin un pouvoir. Ah ! Je ris ! Je ris à pleine gorge devant leur stupiditié. Ils finiront pourtant par déranger ces abrutis. Ils resteront ainsi, ils n'ont pas la force de devenir meilleurs. Ce sont des Faibles.
Et les Forts, ironie du sort, meurent. Les cadavres s'amoncellent… la butte tend vers le ciel ! Mais pourquoi ? Pourquoi donc ? Ce qui est fort ne devrait-il survivre ? Pourquoi sont-ils si innocents ? Hurlement ! J'aspire à naître différent. Je ne le suis pas. Je ne le serais pas… Fou que tu es ! C'est pourquoi les Loups sont forts ! Pourquoi montrer ce qui est évident ? Mensonges et trahisons sont les lots des souffreteux vaniteux. Une vie libre est l'apanage du Fort. Je partirai d'un fou rire lorsque la riposte sonnera, la vengeance. Un rire empli de larmes.

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