Loup-Noir

on the road

Mardi 17 mai 2011 à 16:42

Le vol est un acte mystérieux qui transporte sous son aile des milliers de petites étincelles. Le vol c'est dire la liberté avec les yeux des flammes nouvelles. Ces flammes je les autrefois connu. Le dernier rêve qui m'en inspira me montra leur assassinat. Tous tués devant ses yeux de guerrier. J'appelai ça le rêve de la fin. Ces actes remontent à fort longtemps tandis que les kshatryas s'effaçaient derrière un voile de fumée. Le sang coulait, celui de la descendance, on en avait marre de les voir si umineux, si forts, si orgueilleux. Ils se faisaient détester des faibles, et les faibles, qui gouvernent le monde ont su comment les enfermer dans les prisons de la facilité. Peut-être ont-ils momentanément gagné une bataille, mais nous avons, nous, gagné la mort et la gloire, ce qu'ils ne peuvent imaginer que dans leurs rêves pernicieux. Ceux qui ont survécu, j'en connais quelques un, se sont adaptés à un monde étrange. Ils sont eux-mêmes étranges ces miraculés. Les autres, rejoints parfois par les nôtres, les soldtas continuèrent leur existence. Mais aujourd'hui est un jour toujours particulier, un jour où le monde paraît plus lourd. L'appel se fait toujours entendre, l'appel du réveil et de la reconquête. La reconquête de notre être, de notre liberté. Bientôt, ce qui a grandit dans l'ombre, à l'abri des dangers, des ennemis et des bandits, va pouvoir se révéler. Ceux que l'ont appelé guerriers sont peut-être morts autrefois mais cela changera. Vous ignorez tellement de choses, j'en ignore sans doute bien plus, mais le peu auquel j'ai accès suffirait à renverser le monde. La victoire est notre lot dès la naissance et notre destin ne présente que deux voies, la victoire ou la mort. Lorsque liberté de nouveau retrouvée sera, une nouvelle ère débutera, je l'entends et je l'attends. C'est mon travail et c'est mon devoir que de m'y préparer. Le printemps des guerriers va bien finir par arriver.

Dimanche 15 mai 2011 à 18:13

Les temps sont en train de changer. Je change...pour devenir lui, celui que j'ai toujours souhaité, toujours espéré. Les loups m'ont guidé jusque sur ce chemin. Le chemin de la nuit qui cesse de mourir. Je le revois encore, le silence et l'ombre à l'abri d'une tombe, dans un cimetierre. Car c'est en ce lieu que je suis enterré et je n'attends qu'une chose c'est de me réveiller. Le moment semble proche. La nuit frôle mes ailes désséchées par le manque de liberté. Ce que je respire c'est la poussière du monde qui tombe en ruine, comme toujours. Les temps peuvent changer, les choses différer mais l'essentiel es inaltérable. Il y a des légions qui ont vu tant de choses et qui ont oublié, tout comme moi. Il me restequelques bribes de temps éloignés qui fermentent encore dans mon esprit, sous clé. Les ailes de la nuit recouvrent tout. La folie des hommes, le meurtre des anciens, des jours où la cendre était comme l'oxigène, omniprésente, seul air. Quelques bûchers éteints consummaient maintes et maintes choses. Les armes dans les mains des ailés. Les sans-aiies finissent par survivre, par décret, un nouveau chef venait de s'être révélé. Alors c'était ainsi, l'ange de la nuit face à son destin, condamné à être ténèbre pour survivre. Tout commença un jour par le chaos et tout y retournera. La lumière dans tout ça ? On dit que l'on est poussière d'étoiles. Il y a ceux qui la portent, ceux qui l'exploitent, ceux qui la tuent. L'un est peut-être plus juste que l'autre. Cela a de l'importance mais ce qui prévaut dans tout ça, c'est la puissance. La loi cosmique par excellence, la lutte éternelle, par tout les temps. L'ange de la nuit porte en lui les espoirs de siècles révolus, passés ou futurs, le temps, ici, n'a nulle incidence. Ceux qui portent des ailes sont libres, faire le mal comme le bien, la nature est ainsi faîte. Si vous voyez dans quelque rêve un être obscur qui resplendit de lumière, n'allez pas à sa rencontre, il viendra vous trouvez si vous l'intéressez.

Vendredi 13 mai 2011 à 9:29

J'ai beau me persuader du contraire, j'ai beau faire semblant d'être quelqu'un d'autre, d'être un fils du jour, je ne le serais jamais. Je suis et resterai un enfant de la nuit, pour toujours et à jamais. Je suis né des ténèbres, celles où les étoiles scintillent telles des milliers de firmaments et où l'éternel côtoit l'immortel, et j'y reviendrais. Il y aura toujours un fil rouge qui guidera mes pas à travers l'existence, mais que me permet-il de vivre ? En fait, tout il me semble. Tout et peu de choses car nous sommes ce que nous sommes. Sera-t-il seulement possible de lier une femme à une vie telle que la mienne, une vie qui ne tient que sur un fil ? Et quel fil ! Un fil sauvage qui mène tantôt à la destruction, tantôt à la création, qui tant bien que mal se dissimule à travers des corps, des pensées de scène qui correspondent presque plus aux autres qu'à moi. Il n'y a qu'un silence qui peut ouvrir la porte qui me cache aux autres. Et le silence ça ne s'entend pas. Je reste l'une des ombres qui est là lors de ton passage de l'autre côté. Je reste l'une des ailesqui te protègent et te tiennent en éveil. J'ai pied sur deux univers différents, jusqu'à quand aurai-je la chance de vivre simplement ? Vestige de temps passés et prélude de temps futurs, si seilement tout était si simple. La mort, le danger, ils tournent autour de moi comme des corps célestes autour de leur étoile.
Il était une fois une princesse que j'espérai connaître, une princesse qui pour moi serait la déesse toute puissante trônant sur mon coeur, celle qui ferait battre mon coeur, le remplirait de tristesses, de joies et qui pour finir aurait un parfum de rose. Une rose bleur pour l'amour pur, une rose rouge pour la passion, deux flammes s'élevant à l'unisson comme les yeux d'un couple scrutant l'horizon, la perfection de ce qu'ils avaient créés, un monument de magnificience et de beauté à l'aura si sublime que le monde se reconstruirait à leur contact. Mon coeur bat mais il ne bat jamais qu'à demi-ton car il me manque cette passion.

Dimanche 20 mars 2011 à 21:00

Autrefois j'ai eu un rêve. J'avais révé d'un symbole, un symbole oublié par le monde.
Ce symbole était mort, il avait disparu de ce que l'on peut connaître de celui-ci.
Pourtant, je le voyais réapparaître, je le voyais se dresser à nouveau.
Ce rêve j'ai longtemps cru qu'il ne se réaliserait pas, qu'il ne pouvait pas se réaliser.
Et pourquoi ? Qui accepterait une nouvelle fois d'endosser ce rôle...
Et pourtant, j'ai la foi, je sais que tout reste possible, je sais que les héros sont là.
Ce soir, c'est le début du printemps. Le premier feu va pouvoir se réveiller...

Vendredi 25 février 2011 à 22:29

Cette nuit était un peu particulière. Mais n'étais-ce pas un peu le cas de ma vie toute entière ? Ce soir j'avais souris à la mort, je lui avais dit, viens, approche, je n'ai pas peur de toi. Au lieu de combattre, au lieu de fuir, je lui serrais la main. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il le fallait. Mais pour moi c'était la seule solution. Mais rien ne changeait pour autant. Toutes les nuits étaient particulières, parce qu'elles respiraient dans la brume étrange de la lune. Mélancolie ? Non, la tristesse, la peur, je ne les connait plus beaucoup. A force de patience j'ai peut-être réussi à les dompter. Ainsi aujourd'hui, je continue ma lancée, tout feu, tout flammes. J'ai déjà idée du futur, en fait rien de tout cela n'est nouveau pour moi, je l'ai déjà envisagé, déjà entrevu dans des visions assourdissantes de silence. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu l'instinct de qui j'étais. Un chevalier isolé, marchant vers l'infini, le regard tourné vers les étoiles éternelles. Allelluia. Je ne suis qu'un simple rôdeur, un rêveur des anciens temps. Il y a encore de nombreuses fresques qui demeurent, aux pieds des dieux. Alors j'écris, pour témoigner d'un temps passé, pour amener un temps qui n'est pas encore arrivé. Les choses se passent ainsi. De toutes les voies est-ce sans doute la meilleure. Peut-être ais-je réussi...ce dont je doute, car certains temps ne durent qu'un instant, un instant de folie et de grandeur qui voit la souffrance devenir fleur. C'était le rêve d'un ancien rôdeur, d'une ancienne âme qui a fait face au danger et aux merveilles de l'éternité. Alors c'est fini ? Tout est-il fini ? Oui, pour toujours et pourtant pour jamais. Bizarremment, je crois que c'est le paradoxe qui définit ce qui est au-delà. Je n'ai aucune honte, ni aucune tristesse. Tout ça est mort. Mais il faut mourir pour voir la vie.
Une mort pour commencer.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast