Loup-Noir

on the road

Dimanche 8 mai 2011 à 0:23

Le vent soufflait fort. Il faisait bruisser les arbres dans la clarté lunaire, on aurait dit qu’un géant aux ailes d’argent soufflait sa véhémence… Des ombres rodaient, silhouettes étranges plus vivantes que mortes, et pourtant irréelles. Je laissais mes yeux qui s’égaraient dans l’océan des possibles. On parlait d’un marcheur de rêves, ceux qui arpentent les contrées d’ailleurs. Son nom me faisait penser à la Bretagne, notre chère Breizh, berceau de rêves et de magie, Élian Black’Mor. Il était parti sur la route des princes, à la poursuite de légendes et de rumeurs, sur la piste des dragons oubliés. Ils les avaient trouvé, bien peu en auraient été capables…et encore moins en seraient revenus. Tel un nouveau magicien je le voyais qui avançait, il avait désormais des clés de mystère et de pénombre en sa possession. Ce n’était pas des images qu’il regardait dans le miroir sacré, ce n’étaient plus de simples chefs-d’œuvre. Il se faisait le murmure d’un monde qui se trouvait là, tout proche et pourtant si éloigné. Des symboles l’accompagnaient, de retour dans le monde de l’Eveil, témoignages d’un langage que seul un certain nombre pouvaient appréhender. Les dragons l’avaient mené au-delà de ses rêves, il avait embarqué dans un navire qui devait l’emmener vers un infini que lui-même ignorait. Un bâtiment marqué par un trident, un drapeau rouge dressé contre les tempêtes et le sang. Les Anciens étaient dans l’ombre, le peuple des vents qui marchait dans les nuées de l’éternité s’étaient vu réinvoquer par un rodeur, un seigneur des temps moderne. Tandis que certains se ruent dans la rue chaque matin, rageants contre le mauvais temps, lui sent à tout jamais ce que d’autres ne peuvent qu’ignorer. J’aimerais dire la vérité. M. Black’Mor, un monde dont la puissance onirique transcende les limites de la gloire, c’est tout simplement rare et précieux, magnifique et splendide. Un seigneur est né, dans les étoiles ses yeux se perdent à tout jamais, à contempler les étoiles, il en est devenu une. Brillez !

Dimanche 8 mai 2011 à 0:22

"J’errais dans les rues, suivant mes pieds, guidé par mes pas. J’avançais en rodeur ignorant son lieu de destination, suivant des murmures que seul l’instinct savait percevoir. J’arrivais devant la librairie, y entrais et faisant mon tour de piste. J’observais livres et étagères, tachait de distinguer un regard, un signe qui puisse attirer mon attention. Je le trouvai sans difficultés. Je regardais le bouquin, posé devant moi et souris car je le connaissais. J’avais attendu ce bouquin, je le connaissais par rumeurs, je savais qu’il devait arriver tantôt. Et là il était là, dans cette librairie. C’était clair comme du cristal et je repartais avec. Traque sauvage resta avec moi, à mes côtés, je ne le lisais pas, peut-être devais-je l’appréhender dans un premier temps et puis l’important n’était pas là. Je l’avais. Suivant les réflexions de notre auteur bien-aimé, je pris sur moi pour le lire. Je fermais tout et n’en ouvrait qu’un, celui qui devait me suivre chaque matin. Alors je lus. Bien entendu, un tel livre ne dure pas à la lecture, mais il reste dans notre âme, inscrit dans nos tripes comme le ferait la lumière d’une pierre rare et précieuse. J’estime les livres à leurs caractères, à leurs identités et celui-ci en était bien digne. Je le savais sans l’avoir lu, comme une évidence. Je trouvais Jewell, fière dans sa vérité, Wiley, étrange dans sa cruauté. Je me laissais emporté par le souffle de l’histoire, écrite en lettres de feu, en lettres nobles et princières, voir runiques. Les flammes de la nature s’engouffraient dans mon âme, les destinées s’éclairaient. Onirique et passionné, j’entrevis un monde qui se réveillait. Je me souviens encore d’un matin, où dans le monde de l’Eveil, je perçus une aile de rêve, la femme-louve. De profil, elle brandissait le revolver, et tirait sur une ombre que je ne pouvais définir, sans forme et cachée. L’esprit du loup marchait avec elle et comme dans un songe, je me remémorais. Le temps passant, ces quelques jours d’intense traque devaient bien finir par se terminer. Pour d’autres, l’histoire n’en était qu’à ses commencements. La promesse était faite, dure comme la pierre et silencieuse…telle une plume immortelle sur la berge de l’aurore des temps. Je reviendrais… Je l’attendais, j’avais suivi sa piste, suivi son odeur. Jewell faisait face à ce qu’elle était. Et tout comme elle, le livre n’avait pas de fin. Les dernières lignes ne résonnaient pas comme un vide, l’absence de phrases n’en étaient pas cruelle, elles coulaient, il n’y avait pas d’interruption. Simplement une éternité. Le moment était arrivé de dire et de raconter, d’aider, car certains rêves sont dangereux à exprimer. La légende de la femme-louve ne faisait que commencer, parce qu’elle était autrefois réalité. Une porte s’ouvrait. Pour certains, ce livre serait un livre, pour d’autres, ce serait une clé. Et cette clé pouvait représenter beaucoup de choses… Un livre précieux pour un auteur précieux, une femme précieuse. Et pour conclure, je ne ferais que dire la vérité, je connaissais ce livre."

Vendredi 25 février 2011 à 23:14

Et elle réapparut…tout s’illumina. J’avais cru connaître la beauté, voir certaines merveilles, j’en avais vu…mais aucune n’était semblable à toi. Unique et merveilleuse, si belle et si chaleureuse, elle me faisait dire tant de choses. Car enfin, pourquoi le cacher ? Quand on connait quelqu’un comme toi, comme je te connais, on ne peut que t’honorer. Il y a des vérités essentielles à mes yeux, l’aurore est là pour les révéler. Une aurore c’est si splendide, si précieux que je ne peux que rester en admiration devant un tel monument. Comme lorsque l’on se sent libre et heureux, fier et privilégié de pouvoir côtoyer un trésor des cieux. Quel honneur de pouvoir être ton frère, quelle chaleur de pouvoir te connaître. Je suis comme un prince entre tes mains princesse car je suis là près de toi à tout jamais, pour l’éternité, prêt à t’assister, prêt à te protéger contre tout danger. J’aimerais dire l’étendue des sentiments que je te porte, mais ma sœur les mots ne sont pas assez forts…Ma sœur dorée, que je chéri et que j’aime comme personne d’autre que toi ne peut l’imaginer, je suis ton prince bleu pour toutes ces années, et si je dois crever, ce sera après t’avoir offert le meilleur de moi, pour toi, car c’est toi. Et j’ai bien envie de te serrer très très fort dans mes bras…en fait pour la première fois.

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